UA-79735565-1 Pedigree | Club de l'Épagneul de Saint-Usuge

Comment lire un PEDIGREE ?

Pedigree

Rappelons tout d’abord que seul le chien ayant passé avec succès l’examen de confirmation dispose d’un pedigree.
Dans le cas contraire, et pour autant que le chien soit inscrit au LOF, il ne dispose que d’un Certificat de Naissance.
Ces deux documents se ressemblent car ils présentent tous deux la généalogie en ligne directe du chien, et indique donc quels sont ses parents et ancêtres.
 
Quelles informations peut on retirer de ce document ?
Tout d’abord, notons que, comme dans la plupart des pays, le pedigree renseigne sur trois générations, soit le sujet lui-même, ses parents, ses grand-parents et ses arrière-grand-parents. Quatorze “ancêtres” sont ainsi répertoriés. Si on ajoutait une génération on arriverait à trente sujets, etc...
 
Consanguinité :
Une des premières choses que le pedigree permet de déceler est le taux de consanguinité, forcément limité à la “profondeur” des trois générations renseignées.
Le taux de consanguinité le plus élevé possible selon le mode de calcul usuel est de 25% caractérisant le fruit d’un accouplement soeur-frère ou fille-père, par exemple (
Plus de 25% ne peut être obtenu qu’en accouplant un des produits d’un tel “mariage” avec un de ses propres parents directs, et ainsi de suite). Pour un unique arrière-grand-parent commun, ce taux chute à 6,25% et il n’est plus que de 3,125% une génération plus loin (Evidemment, le calcul se complique considérablement si un même ancêtre apparaît plusieurs fois).
On considère en général que la probabilité de l’influence d’un ancêtre aussi éloigné est diluée à un point tel qu’on ne peut raisonnablement plus parler de consanguinité, et il faut bien être conscient que plus on remonte en arrière, plus le nombre des ancêtres s’accroît, et, automatiquement, plus on trouvera fréquemment les mêmes reproducteurs.
Rares sont les pedigrees où on ne retrouve pas la lignée de certains chiens tel que LOOK, BELLE ou NOISETTE par exemple.
 
Hérédité :
Il n’y a aucun moyen de “jauger” objectivement la qualité d’un(e) chien(ne) qui n’a pas participé aux épreuves officielles, à moins de connaître personnellement le sujet en question et d’être suffisamment expert pour en déceler les qualités et défauts.
En revanche, les sujets qui ont été satisfaisants en épreuve officielle de travail ou en exposition répondent aux critères de la grille de sélection mise au point par le Club de l’Epagneul de Saint-Usuge, et cette “sélection” est mentionnée sur le pedigree. Il en est évidemment de même pour les titres officiels de champion.
S’il est clair que toutes les qualités -ou tous les défauts- ne font pas l’objet d’une transmission génétique, il est tout aussi vrai qu’un bon nombre en est dû à Papa et à Maman. D’où, l’intérêt des pedigrees qui comportent des longues séquences de sujets “intéressants”, car il est alors bien probable que bon nombre des caractères recherchés ont été fixés.
Et comme beaucoup d’éleveurs renoncent à pousser leurs femelles  jusqu’au bout de leurs possibilités (caractère perturbé par les chaleurs, indisponibilité pour la reproduction), on s’attachera plus particulièrement à examiner la “diagonale des mâles”, puisque tout propriétaire d’une lice est libre du choix de l’étalon aux services duquel il recourra.
La probabilité est en effet forte que  le chiot issu d’un champion, lui-même fils de champion et petit-fils de champion et arrière petit-fils d’un sujet de qualité hérite d’au moins une partie des caractéristiques de ses ancêtres.

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